J'ai volé

A partir de maintenant, vous m'appelerez commandant de bord. La semaine dernière, j'ai en effet piloté pour la première fois un avion, et ce sans même être surveillé par un instructeur. Ca n'a duré qu'une heure, mais si on doit continuer à appeler président un ancien empoté de l'Etat, je ne vois pas pourquoi on ne devrait pas continuer à m'appeler commandant. Bon, certes, c'était pour de faux. Personne ne laisserait les manettes d'un appareil à un gars tel que moi : ce serait aussi responsable que de donner une tronçonneuse allumée à un môme. Il s'agissait en vrai d'un simulateur de vol. J'ai donc fait ce "vol" à Paris, et à mon avis, je vais m'en souvenir un bon bout de temps. Je ne pense pas qu'il soit nécessaire de faire un récit circonstancié sur ce vol : je constate qu'il y a déjà une pléthore de papiers sur le sujet (demandez à votre ami Google, vous verrez). Pas mal de gens utilisent en effet leur carte de presse pour se faire offrir ce cadeau sous couvert de journalisme. Bref, pour ma part, j'ai été particulièrement troublé par le réalisme de ce vol : je dois reconnaître que je ne m'y attendais pas. Mon esprit était si bien leurré qu'il réagissait comme si je risquais vraiment ma vie en appuyant sur le mauvais bouton. Etonnant. Lorsque j'ai dû faire atterrir l'appareil, par exemple c'était terrible : j'étais monté comme un ressort et je paniquais chaque fois qu'il y avait un bip à bord ! Quand je pense que j'avais peur de m'ennuyer, le jour où l'on m'a présenté cette séance ; mais ce fut au contraire une très bonne surprise. Je dois ici remercier mon épouse pour ce présent non seulement original mais surtout extraordinaire ! Voilà le site où ma femme a trouvé ce simu, si l'aventure vous tente. Cela dit, oubliez tout de suite l'idée, si vous êtes du genre facilement malade : votre oreille interne ne tiendra pas le coup et ce que vous mettrez dans le sac à vomi sera loin d'être virtuel, si vous vous lancez... Davantage d'information sur ce vol en simulateur en suivant le lien.